Pure Conscience, guides et enseignants spirituels, Douglas HARDING

À la rencontre de guides et de textes inspirants... 
«Le degré de spiritualité n'a rien à voir avec ce en quoi vous croyez,  mais tout à voir avec votre état de conscience.»   Eckhart TOLLE 

                                                                        
Douglas HARDING


Site de référence

«Notre servitude ne vient pas de notre inaptitude à devenir libres, mais de notre inaptitude à voir que nous le sommes.»

Programme d'activités



Ses textes sur le site « Pure Conscience » :

   
  (Le texte ci-dessous est extrait du site : visionsanstete.com)

  Douglas Harding est né en Angleterre en 1909 dans l'Est de l'Angleterre et est mort le 11 janvier 2007. Après des études d'architecte, il exerce ce métier dans lequel il connaît rapidement le succès. 
 
  Mais son véritable intérêt se trouve dans la quête de soi; il veut à répondre à la question « Que suis-je ? ». Douglas cherche des réponses dans la science, la philosophie et la spiritualité. Il comprend alors que l’homme ne constitue pas un individu autosuffisant, isolé dans l’univers, mais qu’il est au contraire contenu dans une hiérarchie composée de couches toutes imbriquées les unes dans les autres et interdépendantes ; l’homme dépend de ses cellules, qui elles-mêmes dépendent des atomes, puis des particules ; au-dessus de lui, l’homme pour son existence dépend de la société, puis de la terre, du soleil, de la galaxie…etc. 
 
Voici comment Douglas a représenté cette hiérarchie :

   
     Mais la question demeurait: qu'y a-t-il au centre de la hiérarchie? Qu'est-ce que le MOI? 
 
   En 1943, grâce à un dessin du philosophe et physicien Ernst Mach, il réalise sa vraie nature, en voyant qu’au-dessus de ses épaules il n’y a rien, personne, pas d’observateur mais un Espace vide et conscient. 
 
   Ce dessin montre en effet que, au-dessus de nos épaules, là où nous placions en imagination une tête, nous ne voyons rien, et que l’espace qui aurait du être occupé par un propriétaire – moi, en tant qu’individu humain – est en fait absolument vide, dépourvu de la moindre chose. L’observateur du monde n’est pas une petite tête, mais au contraire une Infinie Vacuité contenant le monde tout entier.

dessin de Ernst Mach
   
    Il décrit cet Éveil à sa vraie nature dans un livre important qui fut un best-seller "On having no head": 
 
   « Le plus beau jour de ma vie – ma nouvelle naissance en quelque sorte – fut le jour où je découvris que je n’avais pas de tête. Ceci n’est pas un jeu de mots, une boutade pour susciter l’intérêt coûte que coûte Je l’entends tout à fait sérieusement : je n’ai pas de tête. Je découvris instantanément que ce rien où aurait dû se trouver une tête, n’était pas une vacuité ordinaire, un simple néant. Au contraire, ce vide était très habité. C’était un vide énorme, rempli à profusion, un vide qui faisait place à tout – au gazon, aux arbres, aux lointaines collines ombragées et, bien au-delà d’elles, aux cimes enneigées semblables à une rangées de nuages anguleux parcourant le bleu du ciel. J’avais perdu une tête et gagné un monde. 

   Tout cela me coupait littéralement le souffle. Il me semblait d’ailleurs que j’avais cessé de respirer, absorbé par Ce-qui-m’était-donné : ce paysage superbe, intensément rayonnant dans la clarté de l’air, solitaire sans soutien, mystérieusement suspendu dans le vide, et (en cela résidait le vrai miracle, la merveille et le ravissement) totalement exempt de « moi », indépendant de tout observateur. Sa présence totale était mon absence totale de corps et d’esprit » Douglas Harding " Vivre sans Tete" Edition Le Courier du Livre 
 
   Depuis lors, Douglas Harding a cherché à partager cette expérience d'éveil avec des milliers de personnes. Pour cela , il a mis au point un ensemble d'exercices très simples et directs pour voir notre vraie nature. Il a publié de nombreux livres et animé des centaines d'ateliers sur la planète. Transmettre la découverte bouleversante de la Vision sans Tête était le but de toute sa vie. 
 
   Il animait ses ateliers avec sa femme française Catherine, qui était aussi sa traductrice.